Parce que je crois que quelques précisions s'impose. Non que je ne me sente pas prête mais ma énième lecture de l'étape 0 m'a fait prendre conscience de certaines lacunes dans mon raisonnement.
***
Je ne suis pas en train "de faire un régime". Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je me lance dans une recherche du régime, le régime, "Zi régime", ni le sien, ni le tien, ni celui du voisin, just the one : le mien.
Il n'est donc absolument pas question de frustration, de volonté sur un court terme, de culpabilité, de désorienter mon organisme qui n'aura dès la première "sucréssion" (contraction de sucre et suppression... ça marche aussi avec "fritression", ou encore "chocolannulation"...) d'autre idée que de se rattraper en choco-cristallisant à coup de tablettes et non plus de carrés. Il n'est pas non plus question de manger quand une autre personne que soi l'a décidé mais pas obligatoirement quand on a faim, et à se restreindre quand il est de bon ton de le faire alors qu'on crève la dalle ! Il s'agira donc pour moi d'apprendre à manger quand j'ai faim et de ne pas manger quand je n'ai pas faim et jamais plus que ma faim. Interdit donc de s'interdire mais sans jamais se faire péter le bide (sauf pour une fondue du Mont Saxel...).
Trouver la paix alimentaire.
Et aussi, adopter d'autres comportements : videz les placards des vêtements trop petits d'un temps que mes moins de 70 kilos ne se souviennent même plus d'avoir connu (je tente de m'y résoudre mais se débarrasser de vêtements plus petits est parfois difficile à faire, plus difficile qu'on ne le croit) ; arrêter de se regarder là où ça fait mal, presque par complaisance. "Il ne s'agit pas de faire un déni de son corps, mais d'arrêter de le dénigrer." (Le Livre, page 117) ; retrouver confiance, positiver, s'exprimer, s'affirmer, ne plus se focaliser sur son physique en société (mais ne serait-ce pas plutôt la société qui se focalise sur notre physique...?).
Trouver la paix du corps après (avec ?) celle de l'estomac.
Et tout cela en s'observant et en gérant les difficultés au quotidien : surmonter les obstacles, anticiper et ne plus se chercher de justifications. A chaque problème identifié, ne pas perdre de temps à s'en plaindre mais chercher de solutions. "Trouver une justification est une facilité ; trouver une solution est une force." (Le Livre, page 121)
Enfin, cette recherche devra se faire en toute indépendance, loin des facteurs extérieurs négatifs tendant à influencer, à dicter sans tenir compte de ce que l'on est, notre vie, nos difficultés et nos besoins personnels (les médecins, les idées reçues, les conventions, les horaires des repas, les repas type, l'ordre des plats et les autres...).
Trouver la paix de l'esprit, dans un corps équilibré et un estomac comblé au sens rassasié, apaisé.